Préface

AutorMichel Prieur
Ocupação do AutorProfesseur émérite à l'Université de Limoges
Páginas9-10
Le Centre international de droit comparé de l’environnement (CIDCE) et le
département droit de l’environnement de L’École de Droit de Rio de la Fon-
dation Getúlio Vargas ont entrepris dès 2011 d’apporter leur contribution à la
préparation de la conférence des Nations Unies sur le développement durable.
C’est ainsi que suite à la 3° réunion mondiale des juristes et des associations
de droit de l’environnement à Limoges (France) du 29 septembre au 1° octobre
2011 furent adoptées 26 recommandations adressées le 1° novembre au secréta-
riat de la Conférence Rio + 20 ainsi qu’un appel des juristes réclamant l’adoption
à Rio en Juin 2012 de mesures juridiques contribuant à renforcer la protection
de l’environnement au service du vivant et de l’humanité (www.cidce.org).
Cette initiative de la société civile représentant les milieux académiques
de divers continents répond précisément à l’invitation faite par les Nations
Unies de combler les lacunes en matière de politique de l’environnement. Les
universitaires et de façon plus générale les juristes spécialisés dans le droit de
l’environnement ont une responsabilité collective de di user et expliquer le
contenu du droit de l’environnement tel qu’il est et tel qu’il devrait être pour
répondre aux objectifs poursuivis par le concert des Nations depuis la conféren-
ce de Stockholm de 1972 et ampli és par la Conférence de Rio de 1992. Les
progrès accomplis depuis lors sont très nombreux. Ils ont conduits à adopter,
tant au niveau international que régional et national, un nombre considérable
de textes juridiques contraignants. Seul le droit est en mesure de concrétiser et
rendre e ectives les politiques publiques sous le contrôle vigilant des tribunaux.
Il est donc indispensable que le mouvement universel de protection et
d’amélioration continue de l’environnement puisse se poursuivre dans l’intérêt
même des générations présentes et futures. Aussi la conférence de Rio + 20 doit-
elle traduire cette volonté de poursuivre les actions entreprises depuis 1972 et
de renforcer à cet e et tous les instruments juridiques existants. Il s’agit aussi
bien des traités internationaux sur l’environnement qui doivent être mieux con-
nus et mieux appliqués que des lois nationales dont la plupart sont désormais
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